S’aimer soi-même? Quelle drôle d’idée! Et pourtant, c’est un aspect fondamental de notre éveil et de notre accès à notre spiritualité. J’ai longtemps été dans ce fonctionnement répandu d’être en lutte contre moi-même. C’est également une problématique récurrente chez la majorité des femmes qui me consultent.
Les femmes que je vois ont peu d’estime de soi, peu de confiance en soi et ne s’aiment pas, quand elles ne se détestent pas.
Qu’est-ce que c’est l’amour de soi ?
L’amour de soi c’est trouver sa place et s’autoriser à la prendre. C’est s’autoriser à la revendiquer quand c’est nécessaire.
C’est reconnaître sa valeur, faire respecter ses limites, être dans sa souveraineté, son pouvoir d’agir.
C’est s’autoriser à s’apporter de la douceur, du soin, de la bienveillance, et de la compassion.
C’est à la fois avoir confiance dans ses capacités, compétences et qualités humaines (dans toutes ses dimensions), avoir de l’estime de soi (reconnaître sa valeur sans forfanterie ni humilité mal placée) et se donner de l’amour comme on en donne à nos proches.
Souvent les femmes manquent des trois. La confiance en elle leur fait défaut dans bien des sphères (professionnelle, mère, amante, épouse, femme en tant que telle).
L’estime de soi est encore plus difficile à conquérir car les petites filles n’ont bien souvent pas été éduquées, encouragées à reconnaître leur valeur. Elles ont souvent entendu qu’être une fille « c’était nul », qu’elles étaient faibles, émotives, pénibles, etc. Trop ci, pas assez ça. Donc jamais reconnue à leur juste valeur. Quand en plus dans une société fortement imprégnée de la religion judéo-chrétienne qui bannit la vanité, on ne doit pas dire de soi-même qu’on est forte en tel ou tel domaine, il est difficile de prendre conscience de sa valeur et de s’autoriser à en parler.
L’auto-compassion
La bienveillance et l’auto-compassion sont complètement interdites dans le monde intérieur de la femme, qui est plein d’obligations, d’injonctions qu’elle-même s’impose. La voix qui juge en leur intérieur est extrêmement sévère et on ne souhaiterait à aucun de nos amis d’entendre ce discours. Gagner la compassion envers soi c’est déjà faire preuve d’amitié à son égard (avant de parler d’amour). Ainsi quand vous faites une erreur, au lieu de vous traiter de tous les noms, imaginez juste comment vous parleriez à votre meilleure amie à ce propos. Et bien c’est comme cela qu’il faut se parler à l’intérieur. Se forcer à cela pour que cela devienne un automatisme. J’entends déjà les objections : (je me les suis faites) « Mais alors, si on se parle comme à sa meilleure amie, on va devenir complaisante avec soi-même et ainsi justifier nos pires manquements. »
Et bien non, justement. Il s’agit de garder son discernement et réfléchir avant d’agir d’une manière qui soit néfaste pour soi ou quelqu’un d’autre. Ce conseil d’auto-compassion vaut pour les erreurs que l’on voit après coup. Il ne sert à rien de se flageller après coup. Cela ne changera rien au fait. En revanche, il y a fort à parier que si vous vous accordez le droit à l’erreur, que vous revenez à votre centre pour prendre le temps d’être en accord avec votre cœur, vous ne commettrez pas d’erreurs qui soient catastrophiques pour vous ou d’autres. Car s’aimer c’est bien cela : c’est prendre le temps de s’écouter et d’agir, parler, penser en étant en complète cohérence avec son cœur.
Le rôle du ventre dans l’amour de soi
Souvent les femmes n’aiment pas leur ventre, et ce bien avant qu’il ait été déformé par les grossesses. Il est souvent trop rond, trop mou, pas assez plat etc. Il est aussi le siège de douleurs, à l’occasion des lunes, mais également des douleurs dues au fonctionnement digestif et intestinal.
Le ventre est dit-on le deuxième cerveau. Sur un plan énergétique, je dirais plutôt qu’il est le premier cerveau émotionnel, et le creuset alchimique de nos émotions. C’est là qu’elles s’inscrivent, parfois se bloquent. Mais c’est aussi dans cet espace, que l’on peut les « digérer », pour les transmuter.
Dans les relations interpersonnelles
L’amour de soi est primordial si l’on souhaite avoir des relations de qualité avec les autres. Nous avons toujours vécu dans cette stratégie largement admise et diffusée qu’il faut se préoccuper de l’autre avant soi dans les relations quelles qu’elles soient : Qu’est-ce que l’autre est en train d’être, de faire ? D’avoir ? De vouloir ? De dire ? De penser ? D’espérer ? De planifier ? etc
« Et bien si l’on y réfléchit, cela n’a aucune importance ».
(Neale D. Walsch « Conversations avec Dieu »)
Tout ce qui importe, c’est ce que VOUS, vous êtes en rapport avec cette personne. C’est quelle personne vous voulez être avec l’autre, ce que vous voulez faire, dire, souhaiter.
Chacun de nous s’imagine qu’il suffit d’aimer les autres pour qu’ils nous aiment. Alors nous nous sentirons digne d’être aimé et nous pourrons alors nous aimer.
Mais c’est tout l’inverse : Si toi-même tu ne t’aimes pas, qui le fera ? Qui ressentira qu’il peut t’aimer sans risque d’être dépassé par tes demandes, tes failles, tes blessures ? Qui se sentira assez fort pour porter, supporter toutes tes blessures ?
C’est pourquoi la première chose à apprendre à nos enfants, c’est à s’aimer tel qu’ils sont avec leurs bons côtés et leurs moins bons côtés. C’est là toute la difficulté.
L’éveil du cœur
Parallèlement à cette conquête de l’amour pour soi-même, on va travailler à éveiller le cœur. C’est précisément au service de l’amour de soi.
Qu’est ce que cela signifie ?
La plupart des personnes que je reçois en séance ont des cœurs « enfermés » dans différents systèmes de protection. (je parle au niveau énergétique). Après avoir vécu différents événements plus ou moins difficiles, chacun élabore de manière plus ou moins inconsciente des systèmes défensifs « pour ne plus revivre les difficultés du passé dans une situation analogue ».
Cela entraîne que sur un plan énergétique, les cœurs sont souvent bien ensevelis, cachés sous des couches et des couches plus ou moins lourdes. Ces protections épaisses empêchent les personnes, non pas d’aimer (là ça fonctionne toujours),
mais de s’ouvrir à l’inconnu…
de s’ouvrir à la beauté des petites et grandes choses de la vie…
de s’ouvrir à la beauté des gens (ici je ne parle pas de la beauté physique, mais de la beauté de leur âme)….
Cette difficulté à s’ouvrir aux autres entraîne le jugement et l’auto-jugement (cercle vicieux).
C’est aussi la source de la difficulté à éprouver la joie d’exister , d’être tout simplement.
L’accompagnement
C’est donc par un accompagnement global autour de cette thématique mêlant une libération/nettoyage des différents chakras et des séances de sophrologie permettant de contacter ses ressources intérieures que l’on va permettre la conquête cet amour de soi l’ouverture du cœur .
Le travail se déroule principalement au niveau du cœur, de la gorge centre de la volonté et de l’expression de soi, du chakra sacré (conscience de sa valeur, de son intégrité), et du chakra racine, (renforcer ses bases, ses fondations de construction de sa personnalité). Mais bien évidemment tous les chakras sont importants et participent à ce travail.
Et vous?
À la lecture de cet article, vous ressentez que vous êtes concerné.e., n’hésitez pas à visiter les pages de mes différents accompagnements et réserver un appel (de 15 mn) si vous souhaitez avoir de plus amples renseignements.