S’autoriser … ne rien s’interdire… se ficher la paix.

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S’autoriser … ne rien s’interdire… se ficher la paix. 3 expressions, 3 notions nuancées mais complémentaires.

Après discussions avec des amies inspirantes ces derniers jours, au cours des quelles nous avons parlé de ces 3 notions, j’ai pris conscience de plusieurs choses :

1- J’ai du mal à m’autoriser à faire certaines choses

2- Je m’interdis encore beaucoup d’autres choses

3- j’ai du mal à me ficher la paix de temps en temps.

Et finalement, ces 3 notions peuvent se rejoindre si l’on souhaite accéder à une certaine qualité d’être.

Des exemples personnels

Jai du mal à m’autoriser la vacuité, le vide d’action, la paresse.

Je m’interdis de mettre du vernis à ongles, d’avoir des vêtements répondant à plusieurs styles vestimentaires.

J’ai du mal à me ficher la paix, étant toujours dans la recherche de plus de quelque chose (certains appellent ça le perfectionnisme).

Ce sont de petits exemples du quotidien, mais ce matin, je prends vraiment conscience qu’en m’interdisant de faire ces petites choses, je ne laisse pas libre cours à l’élan de vie en moi.

Se respecter

Quand je m’interdis de mettre du vernis à ongles, parce que je ne trouve pas mes mains, ni mes ongles suffisamment jolis, et que je ne veux pas attirer le regard sur eux, je dis intérieurement à mon Être : « Reste dans les cases, ne dépasse pas, ne fais pas ce que souffle ton coeur ». Or, c’est exactement l’inverse que je cherche à faire. C’est aussi ne pas me respecter en niant ces élans, ces envies bien anodines et sans conséquence. Sauf que les conséquences sur mon estime de moi et l’amour de moi sont énormes.

Quand je ne m’autorise pas à adopter différents styles vestimentaires, au prétexte qu’il faut que j’en ai un seul et unique, parce qu’il paraît qu’on a toutes un seul style qui nous convient, j’envoie le même message de non respect, de non amour de moi et de non écoute de mon élan de vie.

Quand je cherche à tout prix à atteindre un état différent de celui dans lequel je vis, quand je veux absolument « m’améliorer », j’envoie le message à mon Être « Tu n’es pas assez ».

Encore une fois, je sape là mon estime de moi, et ma joie de vivre. 

Se laisser être tel l’enfant

L’enfant se pose-t-il toutes ces questions ? Non.

Je me souviens de ma fille à 3 ans qui un jour est descendue de sa chambre avec tous ses bijoux (de plastique) sur elle et toutes ses pinces dans les cheveux, se demandait-elle si c’était son style et comme ça qu’elle devait être ? Non, elle a eu envie de se mettre tous ces colifichets plein de couleur parce que ça lui faisait plaisir. Parce qu’en faisant cela, elle respectait sa joie intérieure, son élan créateur.

Quand je mesure combien encore les regards extérieurs et mes impensés sont agissant dans ma vie, malgré toutes ces années de « travail sur moi », je suis émerveillée. Oui, émerveillée de voir à quel point nos systèmes et nos automatismes sont résistants. Émerveillée de comprendre que ça révèle un challenge et que c’est ce que j’aime aussi : continuer et traverser ces « écueils » pour aller au plus près de mon Être authentique. Émerveillée encore de comprendre qu’une seule vie n’y suffira pas et que c’est bien pour ça qu’on s’incarne autant de fois sur cette planète.

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